10 mai 2025
La librairie queer « Les vagues » vandalisée
Vitrine brisée, mais portes ouvertes. Après une attaque nocturne, la librairie queer Les Vagues affirme sa volonté de rester un lieu de lutte et de partage.
Plus vite, plus fort, et à plus grande échelle : c’est dans l’idée de se construire comme journaliste et faire porter la voix des autres qu’elle a rejoint Fragil.
Vitrine brisée, mais portes ouvertes. Après une attaque nocturne, la librairie queer Les Vagues affirme sa volonté de rester un lieu de lutte et de partage.
Yemayaba, batucada féministe née à Nantes, allie musique et militantisme pour soutenir les luttes. Marie et Camino, deux des fondatrices, nous en dises plus sur ce groupe inclusif offrant un espace sécurisé où chacun.e peut s’exprimer librement, alliant joie collective et engagement.
Maryvonne Harouet, militante au sein de l'Association France Palestine Solidarité, revient sur l’importance du cinéma palestinien, à la fois outil de mémoire et de résistance, à travers le film A House in Jerusalem.
À Nantes, professionnel·les et citoyen·nes alertent sur l’effondrement de la psychiatrie publique : fermetures de lits, urgences saturées et délais d’attente interminables mettent en danger les patient·es les plus vulnérables.
Face aux coupes budgétaires régionales, Pick Up Production suspend Buzz Booster en 2025, marquant un coup dur pour les musiques urbaines et la scène culturelle locale
Journaliste au pôle enquête de Mediapart, Antton Rouget était présent au cinéma Le Concorde pour accompagner la projection de "Personne n’y comprend rien", un documentaire consacré à l’affaire Sarkozy-Kadhafi
Samedi 14 décembre, environ 150 manifestant.e.s se sont rassemblé.e.s à Orvault pour protester contre une réunion publique du Rassemblement National. Malgré l’absence de l’eurodéputée Angeline Furet, le rassemblement a été marqué par un important dispositif policier, des violences, et six interpellations.
Depuis ses débuts en squat jusqu’à ses projets de cabaret, Théa crée une musique collective et radicale, toujours portée par des idées fortes. Fragil l'a rencontrée lors de son passage à Nantes.
Le 5 décembre, plus de 8000 personnes ont manifesté à Nantes contre les coupes budgétaires et la dégradation des services publics. Divers profils – enseignant·es, étudiant·es, artistes, travailleur·euses – ont dénoncé des politiques jugées injustes et déconnectées, dans une mobilisation calme mais résolue malgré la pluie.
Au Cinéma Saint-Paul de Rezé, le documentaire Les Vieux a bousculé les idées reçues sur la vieillesse. Entre le regard d’un sociologue et les témoignages des participant.e.s, la soirée a exploré les défis d’une société obsédée par la jeunesse et a ouvert des pistes pour revaloriser cette étape de la vie.
L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.
Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.
En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »
Valentin Gaborieau – Décembre 2017