8 avril 2019

Au pays des Merveilles : L’accoord en voyage avec la « Lubiothèque » !

10 jours… C’est le temps qu’aura duré la possibilité de franchir les portes du Pays des Merveilles à la Maison de quartier des Confluences, du 05 au 15 février 2019.

Au pays des Merveilles : L’accoord en voyage avec la « Lubiothèque » !

08 Avr 2019

10 jours… C’est le temps qu’aura duré la possibilité de franchir les portes du Pays des Merveilles à la Maison de quartier des Confluences, du 05 au 15 février 2019.

Une quinzaine dans le monde enchanteur, coloré, presque psychédélique créé par Lewis Caroll en 1865, au départ pour le simple fait de faire plaisir à Alice Liddell, la « Alice originale » qui lui a inspiré son œuvre.

Agrandir

Photo-1
La vraie Alice, qui est… Brune.

Mais au fait, Alice au Pays des Merveilles, c’est quoi ?

C’est l’histoire d’une petite fille qui s’ennuie. Elle se demande, aux cotés de sa sœur qui lit un livre sans images ni dialogues, à quoi cela peut bien servir, cela n’est pas très intéressant !
Mais voilà qu’un lapin la tire de sa réflexion. C’est un lapin blanc pressé, très en retard d’après sa montre à gousset. Le lapin file dans son terrier, Alice le suit et c’est comme ça qu’elle se retrouve à chuter dans un monde peuplé de personnages tous plus étonnants les uns que les autres !
C’est bon, vous êtes prêts ?
Alors suivez le Lapin !

Agrandir

Photo-2
Alors, on y va ?

Des semaines de préparation

C’est à la Lubiothèque (Ludothèque/Blibliothèque) de l’Accoord Nantes Sud que démarre l’aventure : D’une idée, celle de faire voyager les gens dans l’univers de Lewis Caroll avec un espace aux couleurs de son livre.
Mais pour ça, il va y en avoir des choses à faire !
L’occasion de faire participer des gens du quartier à la réalisation, enfants comme adultes. Mais pas que : Des associations prêtent aussi renfort telle que l’Annexe, pour apporter une touche d’écriture dans le (futur) univers, ou comme l’ADAPEI, pour construire de superbes éléments de décors !

Agrandir

Photo-3
Le temps, c’est très important au Pays des Merveilles

Leuky

Agrandir

Photo-4
Les échecs, façon Pays des Merveilles : Pas besoin de table !

Des décors venus de partout

La Maison de Quartier des Confluences est munie d’une grande salle de diffusion. Mais pour que celle-ci devienne le Pays merveilleux, il va falloir l’aménager !

Agrandir

Photo-5
Allez, au boulot !

Helyette

Agrandir

Photo-6

Helyette

Agrandir

Photo-7

Helyette

Le décor est construit avec les éléments réalisés mais aussi des prêts de gens du quartier et de ses associations. «La sauce Ludique » pour ça part, loue un bout du décor : La yourte, élément central aussi bien de l’aménagement que de la pièce, entièrement réalisée en bambous.

Un vrai travail d’équipe !

Agrandir

8
Pour le pays des Merveilles, tout le monde s’y met !

Agrandir

10
Fabrication de belles marionnettes !

Agrandir

11
Ahhh la belle yourte !

Une immersion totale

Au terme d’une très, très dure journée d’installation, le Pays Merveilleux est prêt ! Il est composé de différents lieux, chacun pouvant être une petite animation en soit :
L’espace d’accueil

Agrandir

12
Vous allez voir, l'herbe a poussé

L’échiquier géant

Agrandir

13
Impressionnant, n’est-ce pas ?

Leuquy

La yourte

Agrandir

14
Venez voir !

La table du non-anniversaire

Agrandir

15
Attention, c’est fragile…

L’espace crickets

Agrandir

16
Qui veut jouer avec un flamant ?

Et pleins de surprises à découvrir !
En plus, quel n’a pas été le plaisir du public d’être accueilli par le Chapelier fou, Alice, la Reine de Cœur et le Roi, mais aussi le Lapin et même notre ami de Chat !

Agrandir

17
Costumes de luxe !

Agrandir

19
La reine de cœur

Agrandir

21
Chapelier

Agrandir

22
Roi de cœur

Pour profiter de ce moment, le mieux est peut-être sans conteste de le vivre ?
Pour les petits… et les grands !
Quoi, quoi ? Mais il est déjà l’heure de partir du Pays des Merveilles ???
VITE, IL EST L’HEUREEEEE

Un « opéra des gueux » aux sources de la comédie musicale

Un Robin des bois tout en joie et en voix

Lecteur, écrivain amateur… J’aime les mots, les écrire et les lire… Votre serviteur, je vous écrirai volontiers sur des sujets culturels, de société et de littérature ! Bon après, si vraiment y’a besoin, je sais très bien faire le café et les omelettes.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017