Atelier-débat : le hacking

24 Avr 2016

Description

Fragil propose un atelier-débat de décryptage du hacking.

L’objectif est de questionner les comportements numériques des participants et participantes et de leur faire comprendre les enjeux de la sécurité sur Internet.

Public

Scolaire (Primaires, collèges, lycées), extra-scolaire et adulte.

Objectifs

  • Développement des usages du numérique
  • Questionner ses pratiques numériques
  • Comprendre la notion d’empreinte numérique

Exemple de mise en œuvre (adaptable selon le projet, le temps et le budget.)

1 séance de 2h: 30 participants maximum, âgés de 14 ans à public adulte

#Hacker c’est quoi (30min)

  • Création d’une définition commune,
  • Une pratique uniquement négative ? Tour d’horizon du hacking pour comprendre ses enjeux citoyens dans des régimes totalitaires et la créativité développée par le détournement des usages des objets.

#L’humain, première faille de sécurité (30min)

  • Le social engineering, comprendre comment l’humain est souvent le maillon faible.

#La machine, comment la protéger ? (30min)

  • Apprendre à protéger ses appareils au niveau physique.

#Le réseau, décryptage des techniques (30min)

  • Force brute, attaque DDoS, injection SQL, Hameçonnage, tour d’horizon des pratiques pour mieux s’en protéger


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Atelier ludique : détective des métadonnées

Conférence-débat : "Empreinte numérique, identité numérique et e-réputation"

Chargé de projets numériques et médiatiques chez Fragil depuis 2017, musicien, auteur, monteur... FX est un heureux touche-à-tout nantais. Il s'intéresse aux musiques saturées, à l'éducation aux médias, aux cultures alternatives et aux dystopies technologiques.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017