7 juillet 2021

Assemblée générale de Fragil : un conseil d’administration renforcé

Le 1er juillet 2021, l'association Fragil s'est réunie à la Fabrique Dervallières pour élire son conseil d'administration dans une ambiance conviviale et détendue. Nous publions le compte rendu de cet événement associatif.

Assemblée générale de Fragil : un conseil d’administration renforcé

07 Juil 2021

Le 1er juillet 2021, l'association Fragil s'est réunie à la Fabrique Dervallières pour élire son conseil d'administration dans une ambiance conviviale et détendue. Nous publions le compte rendu de cet événement associatif.

Compte-rendu de l’AG du 01/07/2021

18h à la Fabrique Dervallières – Nantes

Présents-es : Valentin Gaborieau, Jérôme Romain, Pierre-Adrien Roux, Aurélien Bianco, Tifenn Ezanno, Elisabeth Petit, Anaïs Le Hellaye, Mélusine Beltram, Fabiola Moreau (Vlipp), François-Xavier Josset, Romane Tirel, Anacris Frias, Mona Garreau, Merwann Abboud, Zoé Samin, Paloma Bricout, Jann Le Du, Yaiza Martin.

Excusés-es : Anne-Marie Kraus, Natalie Vrigneau, Virginie Boutin-Dupas, Fanny Michaud, Lucie Bernard, Christophe Gervot, Julia Gley.

Pouvoirs reçus : Virginie Boutin-Dupas, Anne-Marie Kraus, Julia Gley, Lucie Bernard.

Nombre d’adhérents-es présents-es ou représentés-es : 14 sur 24 (quorum atteint).

Accueil et visite

Après l’arrivée des participants et participantes accueillis par Valentin Gaborieau, le président de l’association, l’Assemblée Générale a débuté par un temps informel autour d’un apéritif. Pour celles et ceux qui ne connaissaient pas les locaux de l’association hébergée à la Fabrique Dervallières, une visite a été organisée.

Jeu d’interconnaissance

Les salariés de l’association ont ensuite proposé aux participants et participantes de se prêter à un jeu d’interconnaissance : “Grandes et petites histoires”. A l’aide de post-its, il leur a été proposé de citer trois événements internationaux et nationaux qu’ils et elles ont vécus, puis la date de leur première interaction avec Fragil et enfin, de dévoiler leur plus beau moment associatif. Suite à la rédaction de ces différents post-its, une grande frise chronologique a été réalisée. Séparés en petits groupes, les participants et participantes ont ensuite expliqué leurs choix.

L’assemblée à l’écoute des consignes de François-Xavier lors du jeu d’interconnaissance.

Mot du Président

En sa qualité de Président, Valentin Gaborieau est ensuite revenu sur l’activité de Fragil en temps de crise sanitaire, puis a expliqué les enjeux de cette Assemblée Générale, à savoir l’intégration par l’élection par l’assemblée de nouveaux membres au Conseil d’administration de l’association. Il en a profité pour présenter les trois grands chantiers qui attendaient le conseil d’administration et l’association pour l’année prochaine : la refonte du site internet, la célébration des 20 ans de Fragil et l’accueil des bénévoles. Son discours a été complété par l’intervention de Merwann Abboud, coordinateur, qui a précisé les perspectives d’ateliers pour la saison 2021-2022.

Élections au CA (vote des adhérents et adhérentes)

Les différentes personnes souhaitant rejoindre le conseil d’administration se sont ensuite succinctement présentées et ont exprimé leurs motivations à intégrer plus activement l’association :

– Tifenn Ezanno, administratrice d’un label de jazz et coordinatrice d’une compagnie de danse, a expliqué qu’en tant que voisine de l’association depuis plus de dix ans, elle s’était récemment intéressée plus précisément aux activités de l’association et qu’elle aimerait amener son expertise aux prises de décision et à la destinée de Fragil.

– Mona Garreau, responsable du service jeunesse de la médiathèque Diderot de Rezé a, quant à elle, expliqué avoir travaillé avec Fragil dans le cadre de l’accueil de deux classes de CM2 et que les actions de l’association lui paraissaient très importantes, d’où sa volonté de s’investir dans le conseil d’administration.

– Elisabeth Petit est contributrice du magazine Fragil depuis près de deux ans. À la retraite, elle souhaite s’investir activement dans l’organisation des 20 ans de l’association et à ce titre, a émis le souhait de rejoindre le conseil d’administration pour être au plus près du pilotage de ces festivités à venir.

Tifenn Ezanno a ensuite exprimé les motivations de Virginie Boutin-Dupas, animatrice au sein du Centre Anjorrant, Merwann Abboud a présenté le profil d’Anne-Marie Kraus, journaliste pigiste indépendante et Pierre-Adrien Roux, membre du conseil d’administration, a présenté Natalie Vrigneau, directrice du CRT de la Ligue de Football des Pays de la Loire. Toutes 3 étant absentes et ayant posé leur candidature pour intégrer le CA.

Aux termes de ces différentes présentations, un vote a été réalisé.

Toutes les personnes présentes et représentées se sont exprimées favorablement à ces candidatures. Le conseil d’administration de Fragil est donc désormais constitué de :

  • Valentin Gaborieau, Président et Trésorier
  • Fanny Micheau, Vice-Présidente
  • Jérôme Romain
  • Pierre-Adrien Roux
  • Aurélien Bianco
  • Tifenn Ezanno
  • Virginie Boutin-Dupas
  • Anne-Marie Kraus
  • Natalie Vrigneau
  • Mona Garreau
  • Elisabeth Petit

Dîner

L’assemblée générale s’est conclue par un dîner et un moment convivial fait de discussions sur divers sujets.

Merci à toutes les personnes présentes et rendez-vous à la rentrée de septembre pour vivre cette nouvelle saison que nous espérons riche et pleine de studieux et joyeux moments de vie associative.

Une journée pour présenter Fragil à une conférence multi-acteurs sur l'Éducation à la Citoyenneté et à la Solidarité Internationale

Lutte contre les violences faites aux femmes : un projet inédit mené avec 4 collèges de la métropole

À l'affût des dernières innovations numériques, Valentin a un goût prononcé pour l'info 2.0. La création de projets journalistiques innovants et l'usage du numérique par différents publics sont des domaines qu'il affectionne, parmi tant d'autres...

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017