Pour Armel, Fragil cochait toutes les cases : c’est local, pour celui qui se sent breton et c’est engagé contre toutes formes de discriminations. Tout cela en lui permettant d’en apprendre plus sur la rédaction.
Armel a plutôt une expérience de correcteur. Pendant ses études il corrigeait les mémoires de ses camarades, et plus tard il s’est vu proposer un poste dans une agence de presse en tant que secrétaire de rédaction à Metz. Alors qu’il n’avait aucune formation dans ce domaine, Armel a tout appris sur le tas « j’ai postulé, ils m’ont pris ils m’ont formé en interne ».
Passer de l’histoire au journalisme était plutôt logique pour Armel qui voit en commun l’enquête : « à travers l’histoire on retrouve l’enquête du journalisme, t’es plongé dans les archives, tu cherches tes petites infos, tu vérifies tes sources, tu les croises… mine de rien y a quelque chose de commun. »

Armel vers Commerce, en plein centre de sa ville de cœur, le 14/10/2025. Photo : Mathilde Weber.
Pour Armel c’est important pour un journaliste d’analyser, de croiser ses sources, d’aller sur le terrain et de chercher la contradiction.
Pour se renseigner il lit (et a toujours lu) la presse, écoute la radio et regarde des vidéos de médias indépendants et engagés sur Youtube.
Un Nantais passionné
Récemment Armel est revenu à Nantes, qu’il connaît bien, il y a vécu son enfance et l’a étudiée pour son sujet de mémoire : la Révolution Française à Nantes « j’suis passionné par ma ville par ma région ».
Sur place il participe à des manifestations, il est dans des associations militantes comme l’Autre Cantine mais il accourt aussi pour voir les matchs à la Beaujoire.
En étant à Fragil, Armel aimerait écrire sur des sujets tel que les associations présentes sur Nantes agissant pour les sans-abris.