C’est à deux pas de chez l’une et de chez l’autre que nous nous retrouvons dans ce petit bar de quartier un midi. Nous échangeons un sourire, nous partageons un café, l’heure va passer bien vite à discuter.
Bruxelles dans le coeur
Après avoir passé 15 années à Bruxelles, Adélaïde est de retour dans sa ville natale depuis deux ans. C’est le regard pétillant qu’elle me raconte Bruxelles, cette ville qui l’a vue évoluer au fil du temps.
Dans cette métropole belge, elle a pu s’intéresser à la question de l’écologie urbaine en étant bénévole au sein du média dottodot.be. Ce magazine en ligne valorise les modes de vie en harmonie avec l’environnement dans un cadre de vie citadin. À travers la réalisation d’interviews, l’organisation d’expositions, Adélaïde se questionne, s’interroge au détour des rue de Bruxelles.
Donner une chance à cette ville
De retour à Nantes, elle s’étonne de l’écart cosmopolite entre ici et Bruxelles. « Là-bas tout le monde parle au moins deux langues, tu entends des gens parler en langue étrangère à tous les coins de rue c’est génial ! ».
Adélaïde souhaite explorer, redécouvrir sa ville natale. À côté de son travail en logistique et quand le temps le lui accorde, elle aime se perdre dans les petites rues nantaises, se laisser surprendre par les détours imprévues pour y découvrir ses secrets. Dernièrement elle a pu découvrir des lieux comme le Cinématographe ou encore la Belle de Jour, la Générale, des lieux qu’elle aime fréquenter.
Le carnet avec lequel Adélaïde à prit ses notes pour écrire son article. Sa banane qui l’accompagne partout et la pince à cheveux qu’elle voulait que je prenne aussi en photo.
Nouvelle arrivée à Fragil
Fraîchement arrivée au sein de la rédaction de Fragil, c’est avec une oreille attentive qu’elle m’écoute lui raconter mon année passé à la rédaction. Ici, elle souhaite parler des initiatives qui rassemblent, raconter les histoires de chacun et de chacune. Elle s’intéresse également à la question de la fracture numérique, question qui touche principalement les personnes âgées ou les personnes en situation de handicap. « La fracture numérique c’est le fait qu’il y ait des personnes laissés de côté dans l’accès et la capacité à utiliser internet : les démarches administratives, les services bancaires, la prévention des arnaques etc ».
En effet, il est déjà l’heure pour Adélaïde de retourner travailler. Comme je l’avais pré-senti, nous aurions pu rester à discuter encore un moment. Un dernier sourire avant de partir puis nous repartons chacune sur notre vélo.