À 8 heures, tous les matins, Aziliz allume la radio. Le journalisme l’a toujours attirée. Mais son truc, c’est le design. Aujourd’hui étudiante en communication, elle a six ans d’études de design graphique derrière elle. Le lien qu’elle fait entre sa passion et le journalisme ? « L’aspect créatif. Cette année, je fais des études très théoriques, donc j’avais besoin de m’exprimer et de m’engager tout en créant. » Passionnée d’écriture et de littérature, elle a hâte « d’écrire pour le plaisir, pas seulement pour le commerce. Mais surtout, d’acquérir la compétence de l’écriture journalistique ».

Aziliz a six ans d’études de design graphique derrière elle. Vendredi 10 octobre 2025. © Valentina Lugo
Elle voit un triangle se dessiner entre info, design et communication : le fond, la forme et la diffusion. Trois piliers qu’elle aimerait travailler chez Fragil. « Je serais ravie de mettre mes compétences au service du média, s’il y a besoin. Je pourrais aider au niveau de la charte graphique ou mettre en avant le média, par exemple. »
« Je suis très curieuse, tout m’intéresse »
L’associatif, c’est aussi ce qui a guidé Aziliz vers Fragil. Après un service civique de huit mois chez Du pain et des roses, association d’inclusion des minorités de genre, garder un pied dans le milieu associatif est important pour elle, ainsi que donner de la visibilité aux acteurs de ce domaine via ses prochains reportages.
Un grand sourire se dessine sur son visage lorsqu’elle aborde ce qu’elle espère expérimenter au sein du média associatif. Elle a envie de toucher à tous types de sujets — politique, social, économique… « Je suis très curieuse, tout m’intéresse, tant que ça suit la ligne éditoriale engagée de Fragil. » Mais ce qui attise le plus sa curiosité, c’est de couvrir un concert. « Je pratique la photographie argentique, qui oblige d’être très proche du sujet. Donc, pour moi, la photo événementielle serait quelque chose de nouveau. »