expositions

23 septembre 2019

Se nourrir avec la terre

A Cosmopolis, durant presque un mois, du 16 septembre au 13 octobre 2019, le thème de l’alimentation est abordé au travers d’expositions, de conférences, de débats et d’ateliers participatifs. Ce sont tous les enjeux, les questions liées à l’alimentation mondiale dans ce contexte de changement climatique que l’on peut découvrir de façon pédagogique et artistique. C’est aussi l’occasion de prendre connaissance des expériences lointaines et locales.

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8 mars 2018

La migration exposée à Nantes

Que sait-on exactement des migrants ? On connait surtout les gros titres des journaux, les chiffres, les funèbres nouvelles de naufrages en Méditerranée ou les camps de réfugiés aux portes de l’Europe. Mais derrière ces statistiques, existent des vies humaines et des histoires. Dans ces deux expositions, photographies, documentaires et témoignages mettent un visage sur ces milliers de réfugiés lancés sur les routes de l’exil et livrent une partie de leur histoire.

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19 janvier 2018

Dali, à la folie

C'est l'expo-événement du moment : 300 objets issus d'une collection privée ont trouvé refuge en l'hôtel particulier La Rosière d'Artois à Nantes, devenu galerie d'art, en attendant que l'espace qui les abritait à Paris se refasse une beauté... L'occasion de (re)découvrir l'artiste catalan à l'univers mystique et mythique, jusqu'au 31 mars.

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  • René Magritte, Décalcomanie, 1966, © Photothèque R. Magritte / Banque d'Images, Adagp, Paris, 2016
21 octobre 2016

La folle rentrée 2016 : coups de cœur de la rédaction / Arts visuels

Fragil fait sa rentrée : les flyers et programmes des événements culturels à venir créent un patchwork coloré face à nous - ils passent de mains en mains, un brouhaha se dissipe, on papote, on discute, on partage autour de nos attentes et envies, les agendas des uns et des autres commencent à se remplir et les choix deviennent compliqués à faire. Tiens, et si on mettait en lumière les événements les plus attendus par la rédac ? Cette semaine, place aux arts visuels.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017