Fragil en action

  • Simpsons complot
3 mars 2017

Infos et usages d’infaux

Fragil est récemment intervenu au Lycée Nicolas-Appert à Orvault pour sensibiliser des élèves de seconde aux risques de la désinformation, des rumeurs et autres théories du complot. Les rédacteurs du Gorafi n'ont qu'à bien se tenir !

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26 octobre 2016

Avec Fête le mur, Fragil chausse les baskets

L'éducation aux médias en mode tout terrain ! Fragil collabore avec l’association Fête le mur pour initier les jeunes du quartier Dervallières au journalisme sportif. L'objectif : interviewer les professionnels du tennis national tels que Guy Forget, Richard Gasquet ou encore Tatiana Golovin.

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9 octobre 2016

Expressions et médias : les étudiants prennent la parole

Pour la troisième année consécutive, Fragil anime des ateliers journalistiques intitulés "Expressions et médias" en direction d'une douzaine d'étudiants nantais. Piloté par la Direction Culture et Initiative de l'université, ce projet permet aux étudiants de s'emparer de l'actualité culturelle de leur campus et de la faire vivre sur différents supports médiatiques.

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  • Fragil anime des cafés numériques jeunes à Dclic
26 septembre 2016

Des goûters pour comprendre le numérique

Depuis le début d'année, Fragil a mis en place des goûters numériques à destination des habitants du quartier Dervallières à Nantes. L'objectif : rassembler les générations autour d'une connaissance commune.

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23 juin 2016

Le jazz est encore possible !

Fragil est intervenu aux côtés de la Compagnie Frasques pour réaliser une émission TV autour du jazz. Aux manettes : une douzaine de jeunes des Dervallières. La relève du journalisme nantais est assurée !

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  • Alice au pays d'Ancenis
8 juin 2016

Alice au pays des merveilles… d’Ancenis !

Fragil est intervenu auprès d'écoles du Pays d'Ancenis pour revisiter l'univers de Lewis Carroll à l'aide d'outils numériques. Le résultat : deux contes numériques s'appuyant sur des cartographies interactives.

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L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017