12 août 2016

Rock in Loft en off des Francofolies de La Rochelle

Vendredi 15 juillet, Fragil était invité à participer au Rock in Loft de La Rochelle pour sa deuxième édition en off des Francofolies. Au programme : plusieurs showcases dans une ambiance chaleureuse avec en bonus, une vue splendide sur le Vieux Port.

Rock in Loft en off des Francofolies de La Rochelle

12 Août 2016

Vendredi 15 juillet, Fragil était invité à participer au Rock in Loft de La Rochelle pour sa deuxième édition en off des Francofolies. Au programme : plusieurs showcases dans une ambiance chaleureuse avec en bonus, une vue splendide sur le Vieux Port.

Le Rock in Loft a pour but d’inviter plusieurs artistes d’univers différents à se produire en showcase devant des professionnels. Une expérience enrichissante qui permet de découvrir des artistes tout au long d’une journée et d’aller à la rencontre de personnes du secteur musical. C’est donc sans hésitation que Fragil s’est rendu à la Brasserie des Dames de La Rochelle, en marge des Francofolies, pour écouter les premiers showcases avec notamment The Rusty Bells et Louis Arlette, sans aucun doute nos coups de cœur.



The Rusty Bells

Jérémy Andrès et Christophe Bureau, originaires de Toulouse, forment The Rusty Bells, groupe de rock psychédélique. Lors de cette journée, The Rusty Bells nous a présentés son EP, enjoYourself, dont la sortie est prévue pour le mois d’octobre.

The Rusty Bells a notamment participé à la campagne publicitaire Chuck Taylor All Star de Converse. Le groupe, qui a par ailleurs réalisé la première partie de nombreux artistes dont The Brian Jonestown Massacre et Heymoonshaker, nous transporte dès les premières notes à travers son univers empreint d’un rock galactique.

Louis Arlette

Louis Arlette, jeune musicien originaire de Paris, nous a offerts quelques extraits de son nouvel EP dont Jeux d’Or. Cet artiste à la pop mélancolique a choisi sa langue natale pour interpréter ses chansons marquées par les souvenirs. Le Français aux doux mots rêveurs remplit avec émotion la salle du Rock in Loft d’une atmosphère apaisante.


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L’écriture est un moyen pour Coralie, de faire revivre l’espace d’un instant, un concert, une rencontre, un événement...touchant divers milieux artistiques. Les souvenirs se fondent dans les lignes et se partagent entre chaque personne. Ses préférences musicales ? De l’indé en passant par le funk ou encore l’électro-swing.

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017