• Chill Bump @ Barakason de Rezé
10 mars 2017

Énergie 100% hip-hop

Chill Bump, Pumpkin, Vin'S da Cuero, Dj One Up... Du beau monde se partageait la scène de la Barakason de Rezé jeudi 9 mars. Modeste retour en images sur une soirée pleine d'énergie.

Énergie 100% hip-hop

10 Mar 2017

Chill Bump, Pumpkin, Vin'S da Cuero, Dj One Up... Du beau monde se partageait la scène de la Barakason de Rezé jeudi 9 mars. Modeste retour en images sur une soirée pleine d'énergie.

Deux duos hip-hop pour une même soirée. La Barakason de Rezé était bouillante ce jeudi 9 mars avec en première partie la rappeuse Pumpkin et son beatmaker Vin’S da Cuero, accompagnés pour l’occasion de DJ One Up. Opération boom-bap réussie ! En tête d’affiche, Chill Bump a présenté son hip-hop anglophone à un public rapidement conquis. Modeste retour en photos et vidéos sur cette soirée 100% hip-hop.

"Lucia di Lammermoor" à Tours : la folie en partage

Gaël Faye, abyssal

Un temps journaliste, roule aujourd'hui pour l'Information Jeunesse... Enseigne à droite, à gauche. Membre du CA de Fragil. #Medias #EMI #hiphop #jazz et plein d'autres #

L'édito

Touche pas à mon info !

L’investigation vit-elle ses derniers mois sur l’audiovisuel public en France ? Contraints par une réduction budgétaire de 50 millions d’euros en 2018 par rapport au contrat d’objectifs et de moyens conclu avec l’ancien gouvernement, les magazines « Envoyé Spécial » et « Complément d’enquête » verront leurs effectifs drastiquement diminués et une réduction du temps de diffusion au point de ne plus pouvoir assurer correctement leur mission d’information. Depuis l’annonce, les soutiens s’accumulent, notamment sur Twitter avec le hashtag #Touchepasàmoninfo, pour tenter de peser sur les décisions de Delphine Ernotte, présidente de France Télévisions, déjà visée par une motion de défiance. L’association Fragil, défenseur d’une information indépendante et sociétale, se joint à ce mouvement de soutien.

Après la directive adoptée par le Parlement européen portant sur le secret des affaires en avril 2016, il s’agit d’un nouveau coup porté à l’investigation journalistique en France. Scandales de la dépakine, du levothyrox, du coton ouzbek (pour ne citer qu’eux), reportages en France ou à l’étranger sur des théâtres de guerre, à la découverte de cultures et de civilisations sont autant de sujets considérés d’utilité publique. Cela prend du temps et cela coûte évidemment de l’argent. Mais il s’agit bien d’éveiller les consciences, de susciter l’interrogation, l’émerveillement, l’étonnement ou l’indignation. Sortir des carcans d’une société de consommation en portant la contradiction, faire la lumière sur des pratiques, des actes que des citoyens pensaient impensables mais bien réels. Telle est « la première priorité du service public », comme le considère Yannick Letranchant, directeur de l’information.

En conclusion, nous ne pouvions passer à côté d’une citation d’Albert Londres ô combien au goût du jour, prix éponyme que des journalistes d' »Envoyé Spécial » ont déjà remporté : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie. »


Valentin Gaborieau – Décembre 2017